Stellest produit depuis plus de douze ans, des courts métrages, autour de son univers artistique. Cela met le plus souvent en scène ses personnages fétiches: « les Starmen », personnages vert, à tête d’étoile très reconnaissable et tout aussi attachants.
Stellest a eu une formation au sein du California Institute of the Arts, fondé par Walt Disney. Il a eu pour mentor Jules Engel, animateur en chef sur le film d’animation « Fantasia » (1940). C’est pourquoi le cinéma d’animation tient une place particulière pour lui. C’est une forme d’art qu’il apprécie particulièrement.
Stellest Genesis
C’est un projet que Stellest a en tête depuis bien des années et qu’il a produit en collaboration avec l’artiste 3D Romain Caudron et Pablo Daniel Magee à la réalisation, avec la participation musicale du DJ Moby.
Stellest Genesis raconte d’une manière très onirique, l’histoire de son enfance et la manière dont il a imaginé tout jeune une énergie intransigeante, bien au delà de notre compréhension, qui puisse changer notre manière désastreuse de concevoir notre place sur la Terre. C’est ce qu’il défend et essaie de promouvoir avec le mouvement Trans Nature Art.
Stellest Genesis contient de nombreux clins d’œil à l’univers artistiques de Stellest, comme la croix rouge, l’abeille, le jouet éléphant.
Le court métrage a remporté de nombreux prix dans des festivals y compris à Santiago du Chili, à Rome, à Paris et à Los Angeles.
C’est avec regret que Stellest et son équipe n’ont pu être présent à la grande majorité de ces cérémonies. Cela marque toutefois un point majeur dans la reconnaissance critique dans le monde de l’animation et pour l’importance de son message. C’est peut-être un signe qu’un changement de mentalité est en train de s’opérer. L’écologie, le respect et la sauvegarde de la nature sont des enjeux majeurs de notre société. L’art est aussi là pour nous le rappeler et transcender notre rapport au monde.